12 mai 2018





Avec le développement des régimes alimentaires dits "healthy", de nouveaux termes sont apparus dans le petit monde de la diététique : végétarisme, véganisme, végétalisme… En quoi consistent-elles réellement ? Qu'est-ce qui les différencie ?
Le végétarisme, c'est quoi ?
Les végétariens désignent des personnes qui ont exclu la consommation de viandes blanches et rouges, de fruits de mer et de poissons de leur alimentation. Ce type de pratique n'est pas nouveau puisqu'on en retrouve des traces dès la Grèce antique. Il paraîtrait même que Pythagore était végétarien ! Mais comme rien n'est jamais aussi simple qu'il n'y paraît, le végétarisme se décline sous différentes modalités. Il convient ainsi d'établir des distinctions entre le semi-végétarisme qui autorise la consommation de poisson, de volaille et de fruits de mer, du lacto-ovo-végétarisme qui se caractérise par la consommation de produits laitiers et d'œufs, à la différence du lacto-végétarisme qui, de son côté, bannit totalement les œufs.
Le végétalisme, c'est quoi ?            
Dérivé du végétarisme, le végétalisme se traduit par le refus de manger des produits d'origine animale. Cela signifie que le régime végétalien ne consomme ni viande, ni poisson, ni fruits de mer, et élimine également l'ensemble des sous-produits ayant de près ou de loin une provenance animale. Ainsi, une personne végétalienne n'ingère pas de lait, d'œufs, de miel ou encore de beurre. Dès lors, le végétalien privilégie les aliments d'origine végétale, tels que les fruits, les légumes, les huiles végétales, les oléagineux, les céréales, les tubercules… Les produits laitiers sont par ailleurs substitués par des laits végétaux à base de riz, d'avoine, de noisette ou encore de soja.
Le véganisme, c'est quoi ?     
La frontière entre véganisme et végétalisme est ténue. Elle réside dans le fait que le véganisme ne se limite pas à une simple pratique alimentaire particulière, mais s'élargit à une véritable philosophie de vie. Ainsi, les personnes vegan affichent une véritable prise de position contre l'exploitation et la souffrance animale. Leur alimentation ne constitue en somme qu'une application concrète de leur opinion. Par conséquent, le vegan ne mange aucun produit d'origine animale, mais ne porte pas non plus de vêtements fabriqués avec des matières animales (cuir, laine…) et n'utilise pas de cosmétiques testés sur des animaux.
Les bienfaits
Lorsqu'elles sont parfaitement maîtrisées, les pratiques alimentaires telles que le végétarisme se montrent particulièrement bénéfiques pour notre santé. En effet, les produits d'origine animale et, plus spécifiquement, les graisses animales sont régulièrement pointés du doigt pour leurs effets néfastes sur l'organisme. Ainsi, une consommation modérée de ce type de produits permettrait de réduire les risques de maladies cardio-vasculaires. Parallèlement, la consommation accrue de fruits et de légumes favorise un meilleur apport en sels minéraux, en vitamines et en oligoéléments, tous indispensables au bon fonctionnement du corps humain. En outre, les végétariens et autres végétaliens avancent un autre argument en faveur de leur pratique : la lutte contre le réchauffement climatique généré par les élevages intensifs. En consommant moins de viande, ils contribuent à préserver l'environnement.
Les inconvénients
S'il ne faut pas diaboliser les pratiques basées sur des exclusions alimentaires, il est toutefois important de pointer du doigt de possibles carences. En effet, la viande et les produits laitiers renferment de nombreux nutriments, précieux pour le fonctionnement de l'organisme. Il est donc indispensable de remplacer leurs apports nutritionnels par d'autres sources. Pour cela, des notions de base en matière de diététique sont essentielles. Des compléments alimentaires peuvent aussi être nécessaires. C'est la raison pour laquelle il est vivement recommandé d'obtenir un avis médical préalable. En outre, ce type de pratiques alimentaires est déconseillé chez les enfants en bas âge et chez la femme enceinte.
source :www.femmeactuelle.fr


10 mai 2018




Le bio est de plus en plus dans nos maisons, nos assiettes et dans nos vies! Mais avant d'en parler, retournons à ses origines qui dérivent de la production. Ainsi, dans la production des aliments bios, il convient de parler de l'agriculture. L'agriculture biologique se veut être une agriculture respectueuse de la nature et du bien-être animal. On distingue les produits issus de l’agriculture biologique par des labels : un label est un signe distinctif apposé sur le produit afin de garantir aux consommateurs que ledit produit respecte un ensemble de critères définis dans un cahier des charges. Cette agriculture exclut le recours à la plupart des produits chimiques de synthèse, utilisés notamment par l'agriculture industrielle et intensive depuis le début du xxe siècle, les organismes génétiquement modifiés par transgenèse et la conservation des cultures par irradiation. La fertilisation du sol et la protection des plantes doivent donc être assurées par d'autres méthodes. Les motivations des producteurs et des consommateurs peuvent être de meilleurs revenus, une meilleure santé au travail, la protection de l'environnement ou des produits perçus comme plus sains.

source: www.wikipedia.fr







Il est avéré qu’un sportif qui consomme des produits bios est moins exposé aux sanctions telles que le dopage. Il est mieux fourni en vitamines et a une santé plus ferme et solide.

La consommation de cinq fruits et légumes est recommandées par l’organisation mondiale de la santé et c’est encore une preuve indiscutable de l’importance des produits bios pour notre organisme.


Il est important de  souligner qu’une meilleure résistance aux infections chez les animaux et les hommes se traduit par la consommation des produits bios.


source: www.santebionbienetre.com







Manger bio est plus qu'un choix, c'est un véritable mode de vie, car les personnes se tournant vers ce genre d'alimentation sont à la recherche d'une vie plus saine. Ce type d'alimentation a ses adeptes, mais est en parallèle également décrié par d'autres personnes.

Les aliments issus de l'agriculture biologique ne contiennent pas de pesticides et autres produits chimiques néfastes pour la santé. Si ces derniers sont autorisés, mais réglementés et limités, ils ne sont pas inoffensifs. En effet, certaines études ont montré qu'il existe un lien entre les cancers ou encore la maladie de Parkinson et les personnes très exposées et en contact avec les pesticides, comme les agriculteurs. Ainsi, faire le choix de manger bio, c'est limiter l'ingestion de pesticides nocifs pour l'organisme et la santé.

Quels sont les avantages et les inconvénients de l'alimentation bio ?
Les produits bio présentent avant tout l'avantage d'être meilleurs pour la santé, car sans produits chimiques nocifs. Ensuite, ils tiennent généralement compte des saisons et sont cueillis à maturité. Ainsi, ils possèdent plus de goût et de saveurs que des fruits et légumes qui finissent de mûrir dans des camions. Les céréales sont plus riches en minéraux, en fibres, les viandes moins grasses... Aussi, même si cela n'est pas une généralité, de plus en plus de producteurs bio privilégient les circuits courts afin de préserver les qualités nutritionnelles de leur production, cueillir au dernier moment pour garantir la fraîcheur et limiter l'impact sur l'environnement. Toutefois, manger bio coûte en moyenne plus cher que les produits conventionnels même si les grandes surfaces proposent aujourd'hui des prix de plus en plus compétitifs. Aussi, les produits bio sont plus difficiles à trouver (magasins spécialisés) même si, encore une fois, les grandes surfaces élargissent de plus en plus leur offre afin de surfer sur cette mode ou plutôt ce mode de vie qui fait de plus en plus d'adeptes.

source: www.topsante.com






Agents conservateurs, anti-bactériens, filtres solaires, colorants... on le sait, les cosmétiques traditionnels comportent de nombreuses substances chimiques. En 2005, l'association greenpeace publiait cosmetox, le premier guide qui recensait ces substances et en ressait un portrait plutot alarmant pour notre santé. Depuis la cosmétologie bio a explosé.- les soins bios sont aujourd'hui devenus aussi efficaces et désirables que la cosmétologie classique. Mieux, ils innovent sur des terrains encore peu exploités grâce à des formules pointues qui tirent le meilleur de la nature. Ce sont des produits qui privilégient dans sa composition les ingrédients issus de l’agriculture biologique (10 % minimum aujourd’hui, 20 % demain avec le nouveau label Cosmos Organic) et les substances naturelles ou d’origine naturelle (au moins 95 % de la formule). Respectueux de la santé humaine et de l’environnement, il répond à un cahier des charges contrôlé par un organisme certificateur indépendant : Ecocert avec la charte Cosmébio en France. La certification garantit l’absence d’huiles minérales, de silicones, de parfums ou de colorants de synthèse, ainsi que de matières premières issues d’animaux morts. Elle exclut également les OGM, parabènes ou phénoxyéthanols, éthers de glycols, sels d’aluminium, filtres solaires chimiques… et les tests sur les animaux.

source: www.femininbio.com





C’est maintenant connu et reconnu, le mode de production biologique contribue à protéger l’environnement, en stimulant la vie des sols et la biodiversité, tout en préservant la qualité des cours d’eau et des milieux aquatiques.
Pas d’utilisation de pesticides, ni d’engrais de synthèse, ni de colorants artificiels dans les aliments bio! De plus, par mesure de précaution, les OGM et les hormones de croissance ne peuvent pas non plus être utilisés en production bio.
Les consommateurs peuvent avoir confiance! Un cahier des charges rigoureux doit être respecté par les entreprises qui produisent, transforment et mettent en marché les produits certifiés biologiques. Le fait que le risque d’exposition aux pesticides diminue grandement avec les aliments bio rassure aussi les personnes soucieuses de leur santé.
Avec le bio, on gagne donc beaucoup sur deux enjeux fondamentaux de société : l’environnement et la santé.
En Haiti, la bio économie est, en effet, selon le Ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Wilson Laleau, l’un des domaines parmi les plus prometteurs de l’économie moderne et pour lequel le pays dispose d’un potentiel naturel extraordinaire. « La bio économie est synergique et intégratrice », a précisé Wilson Laleau, soulignant qu’Haïti est malade du gaspillage et de l’exploitation non efficiente de l’ensemble de ses ressources tangibles et intangibles, dont certaines donnent à envier aux plus riches nations de la planète.
La population économiquement active du secteur agricole représente plus de 59 % de la population active totale du pays ; l'agriculture constitue le secteur d'activité le plus important puisqu'elle est la source principale de revenu pour plus de 60 % de la population si on part de l'hypothèse qu'elle soit l'activité de base et naturelle du monde rural. De plus, de 1986 à 2006, l'agriculture a toujours représenté à elle seule plus de ¼ du produit intérieur brut du pays (Banque de la République d'Haïti, 2006)[1]. Si on pose le rôle fondamental de l'activité agricole dans le vécu quotidien de chaque peuple, on verra que toutes les nations qui sont réellement stables et indépendantes, ne le sont pas parce qu'elles ont uniquement beaucoup de ressources minières ou qu'elles ont des industries performantes, mais qu'elles ont une production agricole nettement supérieure à leurs demandes nationales. Aujourd'hui, les grands producteurs comme les USA, le Japon sont dans toute leur quiétude en dépit de la flambée des prix des denrées alimentaires sur le marché international. Seule l'agriculture peut réellement libérer un peuple ; son importance va au-delà de la sécurité alimentaire quand on voit qu'elle tend à devenir une arme politique. Du même coup, on peut se dire, pourquoi les Etats-Unis continueraient-ils à la subventionner en dépit des dénonciations internationales.

Sur le plan alimentaire, Haïti est de plus en plus dépendante de l'importation et de l'aide internationale. A titre exemple,  " l'importation du riz par Haïti entre 1997 et 2002 se chiffrait à 1.3 milliards de tonnes métriques contre seulement 200 entre 1961 et 1966 " (JEAN-BAPTISTE, 2005)[2]. Pour l'année 2006, la balance commerciale a été négative avec un déficit de 1.4 milliards de dollars US contre 1.2 milliards en 2005 ; les denrées alimentaires représentaient 23.96% des importations (BRH, 2006).

Si maintenant, les dirigeants veulent effectivement sortir le pays du marasme économique et soulager la population de cette pauvreté chronique, ils doivent faire des choix, ils doivent être en mesure de définir les vraies priorités ; ce ne doit pas être les leurs, fondées sur l'apparence ou la ressemblance, mais celles de la population, ils ont aussi pour cela à engager des actions concrètes. Nous n'avons plus besoin d'avoir honte de le dire à haute voix aujourd'hui que la faim de la population haïtienne est insupportable, les récentes émeutes ont tout exprimé. Nous reconnaissons que la situation actuelle n'est pas un fait spontané mais les résultats des phénomènes macabres du " cercle infernal de la pauvreté absolue " qui se sont empilés. L'Agriculture est un moyen sûr pour combattre la faim et la pauvreté, elle concerne plus de 60% de la population et contribue à environ ¼ du PIB. Dans ce sens, nous estimons qu'elle est une arme suffisamment efficace pour sortir le peuple de cette situation étant donné ses avantages et opportunités.

source:www.mediaterre.org








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